Rapport d'espionnage à propos d'Arion

Note d'introduction, par Louis Viaux, assistant du Chef des Services d'Espionnage de la France Sorcière, à l'attention du Ministère Anglais, en Juin 1941 :
[En anglais]
Suite à l'avancée rapide des troupes du Reich ces dernières semaines, présents dossiers seront transférés en lieu sûr. Esperons qu'elles vous seront utiles.


"Information reçues de Louis XIV, membre des services secrets. retranscription papier d'une photographie. Lettre écrite par : Gellert Grindelwald, autoproclamé Führer de tous les Reich. A l'attention de : Valéria Flavia, Général de la Garde de l'Ouest. Datée de Mai 1938."

[en français]

Citation :

Général,
Je vous félicite de votre récente victoire à Colmar. Vos efforts seront bientôt récompensés. [...] et suis au regret de vous dire que notre ami Arion ne sera pas présent lors de la remise de votre nouvelle décoration. [...] Arion vous envoit ses "respects affectueux". Puissent-ils être réciproque ; je ne peux que me réjouir de la bonne entente de mes Lieutenants.
Mes meilleurs sentiments à votre Victorieuse Personne,
Gellert Grindelwald

Lettre écrite par : Friedrich Höher. A l'attention de : "Valéria Flavia, Général de la Garde de l'Ouest. Datée de Juillet 1939.

[En allemand]

Citation :

Valéria,
A propos de la Bataille de Versailles que nous avons déjà débattue, j'insiste sur ta victoire [...] d'après les informations d'Arion, les pertes par blessures du Ministère Anglais furent lourdes [suit un bilan approximatif des décès] mais Astraea Selwyn, comme tu t'en doutes, n'en ferait pas partie. Arion nous informe qu'elle te voue désormais une haine tenace. Puisse-t-elle en être assez aveuglée pour perdre pied lors de votre prochain duel [...] Arion et le Führer te saluent et te souhaitent bonne chance pour ta campagne en Suède.
A la Gloire de ma Victorieuse Amie,
Friedrich.

Lettre écrite par : Valéria Flavia. A l'attention de : Pietra Taïchovsky. Datée de : 1938 (date précise inconnue).

[En allemand]

Citation :

Pietra,
Devrais-je encore te dire que ton comportement m'insupporte ?
Si Gellert (que tu dois, je te rappelle, appeller Führer car tu n'es pas honorée du droit de le nommer aussi familièrement) affirme que le rôle d'Arion est digne d'un Lieutenant, cet avis ne peut être la cible d'aucun doute, et encore moins des critiques d'une hystérique à l'efficacité contestable.
Avec mes sentiments distingués,
Valéria Flavia, Général de la Garde de l'Ouest

PS : Ton nouveau look te va très mal. Penses à en changer ?

Lettre écrite par : Antoine Dufèvre, espion récement découvert. A l'attention de : Gellert Grindelwald, Führer de tous les Reich. Date : Avril 1941. Document partiellement détruite par Dufèvre.
[en français]

Citation :

Au Führer de tous les Reich,
Arion me [trace de brûlure] que Durandal se porterait bien. Arion affirme sa capacité à pouvoir continuer sa mission en Angleterre.
Tous les respects d'un serviteur dévoué, [suite brûlée]

Lettre écrite par : Gellert Grindelwald. A l'attention de : Arion, Lieutenant Présumé. Date : Décembre 1940.
[en français]

Citation :

Mein Liebe,
Soit assuré de toute mon affection dans cette affaire. Tes aveux de lassitude m'affligent et me touchent profondément. Es-tu sûr de ne pas pouvoir te libérer pour Noël ? Je demanderait à Ludwig de ne pas cuisiner de ces saucisses que tu détestes. A présent qu'une grande partie de la France est nôtre, je pourrais même t'offrir un de ces gratins Lyonnais que tu affectionnes particulièrement, et un vin de Bourgogne d'une excellente cuvée, que j'ai mis de côté à ton attention.
Je voudrais également te remercier de ce que tu m'as envoyé. Tes nouvelles de notre ami commun me font, comme toujours, le plus grand des plaisirs. Durandal aurait attrapé la grippe, dis-tu ? J'ose espérer qu'il aura eu la décence de rester alité. Comme tu le sais, j'ai moi même tendance à n'être guère dynamique lorsque je suis malade, et je serai bien jaloux de voir qu'il n'en fait pas de même. Quant à ce souvenir que tu as joint à ma lettre, je l'ai rangé très soigneusement avec les autres. Dois-je te dire que ta musique me plait toujours autant, sinon plus que lors de notre rencontre ? Je ne te crois pas quand tu affirmes avoir perdu de ton talent.

[S'ensuivent trois autres pages, toutes assez vagues et sans nom non transformé]

[...] et je t'ordonne de considérer mon offre pour Noël. Une autre nouvelle année sans te voir me mettrait de la plus mauvaise humeur possible, et Valéria trouverait encore à se plaindre de ce que je fronce trop les sourcils. D'après elle, je finirai par avoir le front complètement ridé si je ne perds pas cette désastreuse habitude. Quand tu la verras, n'oublie pas de lui dire que ma peau serait bien en mal de prendre la moindre focette où que ce soit : peut être t'écoutera-t-elle plus que moi à ce sujet.

Avec toute mon amitié et empreint du désir de te revoir,
Gellert