La lisière de la forêt est "presque" fréquentable. Quelques grands chênes disputent la place à des sapins presque noirs et, de ci de là, quelques arbres plus minces composent l'avant garde des bois.
Mais enfoncez vous de quelques mètres à peine et le paysage change...
Pénombres et ténèbres, voilà ce que vous y trouverez. Même en plein jour, la lumière pénètre mal jusqu'à un sol quasiment dépourvu de toute végétation non parasite. Le lychen et les mousses poussent à flot, les branches tombent parfois jusqu'au sol. Les chemins sont rares, étroits et parfois cachés sous des débris. Ne marchez jamais sans regarder à vos pieds : les racines sont traîtresses et on s'y foule rapidement une cheville. Tant qu'à faire, ne délaissez pas non plus la voûte des arbres : qui sait ce qui y traîne ?
Refuge de monstres en tout genre, la Forêt Interdite ne l'est pas pour rien. Les loups garous sont bien une légende, mais pas les centaures, pour ne citer qu'eux...